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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 21:53

En 2006 déjà, Charlie Hebdo avait déclenché la colère de certains musulmans en publiant les décriées caricatures danoises de Mahomet. Nous republions ci-dessous un article du Monde de l'époque.

Au siège parisien de Charlie Hebdo, rue de Turbigo, c'est l'effervescence, depuis la sortie du numéro spécial du 8 février titré "Mahomet débordé par les intégristes", où l'on voit le Prophète, dessiné par Cabu, qui pleure, la tête entre les mains, et déplore : "C'est dur d'être aimé par des cons "... Des organisations musulmanes ont tenté, mardi, d'obtenir juridiquement l'interdiction de la vente de l'hebdomadaire satirique. Elles ont été déboutées. Télévisions japonaises, radios tchèques... les médias du monde entier affluent à la rédaction. Cible d'une alerte à la bombe, le journal est protégé par la police. Philippe Val, directeur de la publication et de la rédaction, est lui-même protégé vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

L'hebdomadaire a publié dans ce numéro les 12 caricatures de Mahomet parues fin septembre dans le quotidien danois Jyllands-Posten. La décision a été prise lorsque le directeur de la publication de France Soir, Jacques Lefranc, a été limogé, mercredi 1er février, par son actionnaire Raymond Lakah, le soir même de la publication de ces caricatures par le quotidien. Toute l'équipe de Charlie a dit oui. "On se sentait obligés de le faire", raconte le dessinateur Luz. "J'ai alors contacté les directions de L'Express, du Nouvel Observateur... pour qu'on le fasse ensemble", rappelle M. Val. L'Express a publié une photo des 12 caricatures tandis que Le Nouvel Observateur a publié deux des dessins. En France, seuls France Soir et Charlie Hebdo ont publié l'ensemble des caricatures. Libération, Le Monde, Courrier international notamment en ont reproduit une ou deux à titre d'exemples.

"Il ne faut pas reculer, pas sur des principes", martèle M. Val. "La liberté d'expression est sans cesse menacée par ceux qui ne veulent pas exposer leur propre enfer intérieur", écrit-il dans le journal paru mercredi. Ce n'est ni une "provocation" ni un "coup marketing", assure-t-il.
Tiré à 160 000 exemplaires, contre 120 000 habituellement, le numéro de Charlie Hebdo a été rapidement épuisé. Samedi 11 février, 480 000 nouveaux exemplaires, vendus sans publicité, ont été mis en kiosques, indique Eric Portheault, responsable des finances. Certains kiosques parisiens se sont vite retrouvés en rupture de stock, tandis que d'autres auraient refusé de distribuer l'hebdomadaire. Habituellement, les ventes de Charlie se situent entre 60 000 et 70 000 exemplaires, dont 11 500 abonnés.

L'édition en kiosques le 15 février "sera un numéro politique", a affirmé M. Val lors de la conférence de rédaction du 10 février. Il se propose d'analyser "les réactions politiques, en voyant comment la religion peut être instrumentalisée en France, notamment à l'extrême gauche". Le fil conducteur étant : " On n'est pas pour la liberté d'expression en tout petit, mais... en grand." "Je vais faire un texte islamique, donner une leçon de foi aux soi-disant musulmans", ajoute Charb, rédacteur en chef adjoint. Lors de cette conférence de rédaction tout le monde a exprimé la volonté de critiquer les propos de Jacques Chirac. Le chef de l'Etat avait condamné les "provocations manifestes à l'égard des musulmans".

Tewfik Allal, de l'Association du manifeste des libertés, présent à cette conférence, se dit " fier d'avoir été publié à côté de Wolinski ". M. Allal a rappelé que l'hebdomadaire jordanien Shihane, qui avait publié le 2 février trois des caricatures danoises, a été retiré de la vente et son directeur limogé. " Il y a certainement nombre de gens qui pensent la même chose en terre d'islam mais ils n'auront pas le droit de le dire. C'est à eux que manque le plus gravement la liberté d'expression." M. Val se félicitait, vendredi, de recevoir de nombreuses marques d'intérêt de gens de culture musulmane et laïque. Le prochain numéro, dont la "une" sera décidée dimanche soir, pourrait être tiré à 400 000 exemplaires.

"C'est la première fois dans l'histoire de Charlie qu'un dessin se retrouve au centre de tous les débats", indique Luz. Ce sera aussi la meilleure vente dans l'histoire de Charlie Hebdo. Le journal, né en 1960 avec la création d'Hara Kiri, par Cavanna et Georges Bernier, alias le professeur Choron, est reparu en 1992 après s'être arrêté en 1981 pour des raisons financières. A la mort du général de Gaulle, en novembre 1970, Hara Kiri avait titré ironiquement : "Bal tragique à Colombey : 1 mort". L'hebdomadaire avait alors été interdit.

 

Attaqué en justice, l'hebdomadaire avait été relaxé

Le numéro du 8 février 2006 a valu à l'hebdomadaire d'être poursuivi par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), la Ligue islamique mondiale et la Grande Mosquée de Paris. Elles estimaient que trois caricatures représentaient une "injure stigmatisant un groupe de personnes à raison de sa religion", délit passible d'une peine maximale de six mois d'emprisonnement et de 22 500 euros d'amende. Le directeur de la publication, Philippe Val, avait été relaxé le 22 mars 2007.


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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 22:48

LEMONDE | 02.11.11 | 07h07   •  Mis à jour le 02.11.11 | 11h44

 

 

La couverture du numéro de "Charlie Hebdo" rebaptisé "Charia Hebdo" après la victoire du parti islamiste Ennahda en Tunisie, et la mise en place de la charia en Libye.

La couverture du numéro de "Charlie Hebdo" rebaptisé "Charia Hebdo" après la victoire du parti islamiste Ennahda en Tunisie, et la mise en place de la charia en Libye. AFP/MARTIN BUREAU

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Les locaux de la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo ont été en partie détruits dans la nuit du mardi1er au mercredi 2 novembre par un incendie volontaire. Il était entre 1 h 10 et 1 h 20, lorsque, alerté par un bruit de vitre brisée, un témoin aurait aperçu deux personnes en train de prendre la fuite, alors qu'elles venaient de jeter "un ou deux engins incendiaires" au 62 boulevard Davout, à Paris (20e arrondissement), siège du journal. L'hebdomadaire publie, ce mercredi, un numéro surtitré "Charia hebdo" avec une caricature de "Mahomet, rédacteur en chef".

Le sinistre n'a pas fait de victime mais engendré d'importants dégâts: plus de 150m2 ont été carbonisés ; la moquette, le système électrique et des postes de travail, donc celui de la maquette, dévastés. Les cocktails molotov auraient été lancés contre la façade de l'immeuble, les flammes ravageant le rez-de-chaussée et une partie du premier étage. "Tout a été détruit", a déclaré le dessinateur, rédacteur en chef et directeur de la publication, Charb.


Une enquête de flagrance confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de la préfecture de police (PJPP) a été ouverte au parquet de Paris. Geste d'individus isolés animés d'intentions crapuleuses ou opération montée par des groupes extrémistes religieux ou politiques ? Mercredi matin, les policiers restaient dans l'expectative, même si la seconde hypothèse semble la plus crédible. "Pour l'heure, on ne sait rien et aucune piste ne peut être négligée", assurait la préfecture de police.

 

 

Le siège parisien de Charlie Hebdo après l'incendie des locaux, le 2 novembre 2011.

Le siège parisien de Charlie Hebdo après l'incendie des locaux, le 2 novembre 2011.AFP/ALEXANDER KLEIN


Pour le responsable de l'hebdomadaire, en revanche, l'origine de cet incendie ne fait guère de doute. Charb établit un lien avec la sortie du numéro en vente ce mercredi 2 novembre, tout en affirmant qu'il ne s'attendait pas à de telles réactions. "Ce n'est pas la première fois que nous dessinons Mahomet, nous le faisons presque toutes les semaines, souligne Charb. Nous voulions réagir à l'annonce de l'instauration de la charia en Libye et à la victoire du parti islamiste Ennahda en Tunisie."

Les protestations ont commencé à circuler sur Twitter dans la soirée du dimanche 30octobre, sur le thème "cette couverture est une insulte". Certains suggéraient même d'acheter le journal pour le brûler. A cette date, seule la "une" et quelques dessins avaient circulé sous la forme d'un communiqué de presse adressé aux journalistes et diffusé par certains d'entre eux sur les réseaux sociaux. "Les gens se sont enflammés pour un journal dont ils ne connaissaient pas le contenu", s'étonne Charb.

La polémique s'est intensifiée dans la nuit de mardi à mercredi, avec la publication de menaces sur la page Facebook de l'hebdomadaire, invitant notamment à fermer cette page. La rédaction a également reçu des menaces de mort par courriels : "on va tous vous tuer" ou encore "l'islam vaincra".

Le site de l'hebdomadaire a été piraté et renvoyait, mercredi matin vers 7 heures 30, à une page montrant LaMecque avec ce slogan: "Not god but Allah" (pas d'autre Dieu qu'Allah).
Sur la couverture du numéro de Charlie Hebdo en vente cette semaine, un Mahomet hilare s'exclame: "100 coups de fouet si vous n'êtes pas morts de rire!" Le personnage de Mahomet, "rédacteur en chef spécial", signe l'éditorial et commente l'actualité sur un mode humoristique à toutes les pages. Une double page de caricatures est consacrée à "la charia molle" et une autre intitulée "Charia Madame", au sort des femmes.

 

 

La couverture du numéro de Charlie Hebdo, baptisé "Charia hebdo", qui sort le 2 novembre.

La couverture du numéro de Charlie Hebdo, baptisé "Charia hebdo", qui sort le 2 novembre.AFP/MARTIN BUREAU


Charb se défend de cibler systématiquement les musulmans : "Nous avons critiqué beaucoup plus les intégristes catholiques. En 19 ans, nous avons eu 13 procès avec certains d'entre eux et un seul avec des musulmans. On ne se lève pas chaque matin en se disant: "qu'est-ce qu'on va pouvoir raconter sur l'islam aujourd'hui?"." En 2008, la cour d'appel de Paris avait relaxé l'hebdomadaire, poursuivi par la Grande mosquée de Paris et l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) pour avoir publié, deux ans avant, des caricatures de Mahomet, publiées dans un journal danois.

Dès 10 heures mercredi, la rédaction de Charlie Hebdo s'est réunie, sur le trottoir devant l'immeuble, pour préparer le prochain numéro. L'hebdomadaire cherche maintenant des locaux et des ordinateurs pour reparaître.

 

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Yves Bordenave et Xavier Ternisien

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 21:01

إحتفالا بفوزها في الإنتخابات، تعتزم حركة النهضة تسويق منتوجها التاريخي المتمثل في مشروب ماء الفرق الحلال "غرغر". تجدونه حصريا في فروع النهضة بكامل التراب التونسي.

 

http://tinyurl.com/ragaladyboy

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 15:25

Hachemi Hamdi, président du courant « El Aridha populaire pour la liberté, la justice et le développement », a annoncé vendredi 28 octobre au soir qu’il renonce à retirer les listes gagnantes d’Al Aridha aux élections de la Constituante.

Hamdi avait décidé, jeudi 27 octobre au soir, de retirer ses listes en protestation contre l’invalidation par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) des listes d’El Aridha gagnantes dans six circonscriptions dont celle de Sidi Bouzid, sa région natale.

S’exprimant depuis Londres sur la chaîne privée « Hannibal TV », l’homme d’Affaires a assuré que le retour sur cette décision est intervenu suite aux conversations téléphoniques qu’il a eues avec des responsables tunisiens, et en particulier Kamel Jendoubi, président de l’ISIE.

« Kamel Jendoubi m’a conseillé de recourir à des moyens juridiques et d’adresser les pourvois au Tribunal Administratif pour faire appel contre l’invalidation des listes », a-t-il expliqué.

Hamdi a invité en direct les têtes de listes invalidées à s’adresser samedi 29 octobre au Tribunal Administratif pour déposer les recours.

La décision d’invalider les listes a provoqué des protestations dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, jeudi soir, dégénérant en actes de violence et de destruction.

Source: TAP

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 20:58

Cette rencontre sera l'occasion de découvrir la vie et l'oeuvre de Czeslaw Milosz, poète, romancier et essayiste polonais lauréat du prix Nobel de littérature en 1980.

La première journée intitulée "découvrir Milosz" sera consacrée à la présentation de la vie et de l'oeuvre d'un auteur connu pour une série de poèmes dont le célèbre "A Varsovie", un vrai plaidoyer pour le droit du poète de ne pas écrire sous la dictée de son époque. "Laissez aux poètes un instant de joie ou votre monde est perdu" écrivait-il.

La deuxième partie sera consacrée à la lecture d'extraits de son oeuvre autobiographique ainsi qu'à la projection de films "sur les bords de l'issa" et de courts métrages consacrés à celui dont l'un des poèmes "Toi qui a lésé l'homme simple" a été gravé sur le mémorial des ouvriers de chantiers navals de Gdansk (ville polonaise), victimes de la répression politique alors qu'ils manifestaient.

La journée du 3 novembre sera consacrée à Milosz, le penseur, et dont le thème de l'exil fut un trait caractéristique de sa biographie. Sera présenté et discuté dans ce contexte son célèbre livre "La pensée captive", considéré comme l'une de ses oeuvres les plus connues s'agissant "d'une réflexion sur la place des intellectuels et des dissidents au sein des régimes autoritaires" considérant que les intellectuels qui deviennent dissidents "ne sont pas nécessairement ceux ayant les plus forts esprits, mais ceux ayant les plus faibles estomacs".

Ces journées seront clôturées par la présentation de l'oeuvre poétique de Milosz et la lecture d'extraits en polonais, arabe et français.

Il est à noter que ces journées s'inscrivent dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance de ce romancier (30 juin 1911) décédé le 14 août 2004. Au delà de poète, prosateur, traducteur, essayiste lu partout dans le monde, il est aussi perçu comme un observateur très attentif avec à son actif une oeuvre qui stimule la réflexion créative sur la condition du monde contemporain.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 15:29

Selon des sources présentes à la conférence de presse organisée par Ennahdha, Rached Ghannouchi a déclaré que Salah Karkar, figure emblématique et cofondateur du Mouvement de la tendance islamique (MTI) est de retour.

M. Karkar a d’abord été exilé à Londres puis assigné à résidence en France depuis 1993. Une décision de  levée de l’assignation à la résidence surveillée a été prise en sa faveur, hier jeudi 27 octobre 2011.

Karkar serait, semble-t-il attendu aujourd’hui, 28 octobre 2011, à Tunis.

Il ne manque que celui-là pour que recommence le massacre au nom d'Allah!

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 15:20

عن الشرق الأوسط

 

الغنوشي.. «أردوغاني».. في مواجهة أتاتوركيي تونس

 

من زعيم مطارد إلى قائد جماهيري


تونس: المنجي السعيداني 
لم يحظ سياسي تونسي خلال فترة الثلاثين سنة الماضية بما حظي به الشيخ راشد الغنوشي زعيم حركة النهضة التونسية، فهو من بين السياسيين الأكثر إثارة للجدل، وكان طيلة سنوات إقامته في المهجر البريطاني بلندن، التي استمرت أكثر من عقدين، محطة للتونسيين وللإعلام في أوقات الأزمات.. وغيرها.

له قائمة طويلة من الأنصار لا تقل في أعدادها عن «الأعداء» والمناوئين. لم يستطع خلال مسيرة سياسية طويلة، بدأت منذ نهاية عقد الستينات، من جمع التونسيين حول فكرة واحدة، لكنه أحدث شرخا كبيرا في الحياة السياسية بعد أن تمكن في وقت وجيز من إدخال التوجه الإسلامي لدى الكثير من التونسيين بعد أن زرع فيهم الرئيس الأسبق الحبيب بورقيبة، منذ استقلال تونس سنة 1956 عن فرنسا، التوجه العلماني الغربي المتأثر بمسيرة الزعيم التركي كمال أتاتورك.

اليوم وبعد التغيّرات والتحوّلات العميقة التي أحدثتها ثورة 14 يناير (كانون الثاني) على الساحة التونسيّة، يعود راشد الغنوشي إلى الصفوف الأمامية ليسلط عليه الكثير من الأضواء بعد نجاح حركة النهضة في تحقيق أكبر نسبة من أصوات الناخبين التونسيين في أول اختبار انتخابي حقيقي احترم - على ما يبدو - الشروط والمعايير الدولية في مجال الانتخابات. الغريب أن راشد الغنوشي زعيم الحركة الإسلامية التونسية يمكن تشبيهه بطائر «الفينيق» فهو ينهض من بين الركام كلما ذهب ظن الجميع إلى أنه عرف النهاية ولن يتمكن من الرجوع إلى واجهة الأحداث.

اليوم ينطلق راشد الغنوشي بنوع جديد من إثارة الجدل حول النموذج المجتمعي الذي سيطرحه على التونسيين، فقد تحول في فترة قياسية من موقع الضحية المطارد والمعارض لنظام حكم جائر، إلى موقع قيادة الحكم في تونس.

والغنوشي، الذي اعتبر لفترة طويلة إسلاميا متشددا، أصبح يقدم نفسه الآن على أنه «معتدل». ويكرر مؤسس حزب النهضة القول أمام الصحافيين منذ سقوط نظام زين العابدين بن علي في 14 يناير (كانون الثاني) القول «لست مثل الخميني.. لدينا حزب إسلامي وديمقراطي يشبه كثيرا حزب العدالة والتنمية في تركيا».

وهذا الرجل البالغ من العمر 70 عاما.. نحيل البنية ومن الصعب تخيل أنه أثار خوف النظام التونسي إلى درجة أن رئيس الاستقلال الحبيب بورقيبة أراد رؤية «حبل المشنقة حول رقبته» وأن خلفه زين العابدين بن علي أرغمه على المنفى منذ أكثر من عشرين عاما. وبعدما حرم من دور ناشط في الثورة الشعبية التي شهدتها تونس بقي الزعيم الإسلامي بعيدا عن الأضواء وعمل على محو أي آثار للتطرف في خطابه.

ولد الغنوشي في الحامة، وهي مدينة صغيرة على الساحل الجنوبي الشرقي لتونس، في 22 يونيو (حزيران) 1941، لدى عائلة متواضعة. واتجه نحو الدراسات الدينية. وبعدما نال إجازة في الفقه الإسلامي في تونس في 1962 أصبح مدرسا في قابس المدينة الواقعة في وسط غربي البلاد، حيث اكتشف «البؤس من الداخل». وتقول أوساطه إنه كان «متعطشا للمعرفة ومتأثرا جدا بالقومية العربية». وقد غادر لمتابعة دراسته في القاهرة ثم في دمشق حيث نال شهادة في الفلسفة. وبعد فترة قصيرة أمضاها في فرنسا عاد إلى تونس في نهاية الستينات واكتشف مجتمعا منطلقا على طريق العلمانية.

وعبر عن مواقفه في السبعينات عبر خطب شديدة اللهجة دعا فيها إلى تدمير «أتباع إسرائيل»، مطالبا بتطبيق الشريعة الإسلامية لفرض النظام في مجتمع كان يعتبر أنه فاسد. وأسس مع بعض رفاقه في مطلع 1981 حركة ذات توجه إسلامي أصبحت لاحقا النهضة. وبدأ الغنوشي بإثارة قلق السلطة، واتهم بتأجيج اضطرابات وحكم عليه أول مرة بالسجن 11 عاما في نهاية 1981 ثم بالأشغال الشاقة المؤبدة في مطلع 1987.

وللمفارقات فإن وصول بن علي إلى السلطة في نوفمبر (تشرين الثاني) 1987 أنقذ وضعه، فقد عفا عنه في 1988 مقابل إعلان ولائه للرئيس الجديد. ويروي عنه أحد مسؤولي الحركة في تونس، علي العريض، الذي أوقف في 1990 وأمضى 14 عاما في السجن، أنه «يرفض العنف ويعترف بوضع المرأة. لكن ذلك لا يكفي. ففي الانتخابات التشريعية عام 1988 حصلنا على أكثر من 17 في المائة من الأصوات وبدأنا التعرض للضرب». وفي نهاية 1989 غادر الغنوشي تونس إلى الجزائر ثم إلى لندن في 1991. والسنة التالية حكمت عليه محكمة عسكرية في تونس مع مسؤولين دينيين آخرين بالسجن المؤبد بتهمة «التآمر» ضد الرئيس.

بعد دراسته في دمشق، عاد الغنوشي إلى تونس ليؤسس عام 1972 حركة الاتجاه الإسلامي وهي الحركة التاريخية التي تمثل التيار الإسلامي في تونس والتي ستتحول تسميتها لاحقا إلى حركة النهضة. تأسست الحركة وأعلنت عن نفسها رسميا في 6 يونيو (حزيران) 1981 ولم يتم الاعتراف بها كحزب سياسي في تونس إلا في 1 مارس (آذار) 2011. ولا يمكن تقديم الغنوشي دون الحديث عن الحركة الإسلامية في تونس. وقد جاء في بيانها التأسيسي «نحن لا نعارض البتة أن يقوم في البلاد أي اتجاه من الاتجاهات، ولا نعارض البتة قيام أي حركة سياسية، وإن اختلفت معنا اختلافا جذريا بما في ذلك الحزب الشيوعي. فنحن حين نقدم أطروحاتنا نقدمها ونحن نؤمن بأن الشعب هو الذي يرفعنا إلى السلطة ليس إلا» ودعت في بيان آخر لاحق إلى «الصمود ضد الاستدراج إلى العنف».

وقد حظيت حركة النهضة ورئيسها بمكانة خاصة من قبل المثقفين والنخب على مستوى عربي وعالمي. وفي هذا الشأن يقول المفكر منير شفيق «لم تؤثر الضربات القاسية التي تلقتها (الحركة) داخل تونس في تلك المكانة أو في الدور الريادي، بل أدت تلك الضربات إلى زيادة التقدير لها بسبب ما تقدمه من تضحيات وما اتسمت به من صلابة وصمود دون أن ينجح النظام في استدراجها إلى ممارسة العنف المضاد أو إلى الخنوع والتخاذل».

ويتميز الغنوشي، حسب مختلف المتابعين للمشهد السياسي، بقراءته التجديدية للإسلام السياسي، فهو لا يخجل من المناداة بحقوق المواطنة ويقر بتساوي جميع المواطنين في الحقوق والواجبات، وقد أصل لآرائه أصوليا وفقهيا في كتابه الشهير «الحريات في الإسلام» الذي يرفضه معظم الإسلاميين غير التجديديين لصبغته التحررية التي يعتبرها البعض مناقضة في بعض مكوناتها لروح الدين الإسلامي. وقد عمل الغنوشي صحبة رفيق دربه عبد الفتّاح مورو على إقناع أكبر عدد ممكن من النخب المثقفة التونسية في المساجد والمؤسسات التعليمية بأنّ الإسلام هو البديل الحضاري الحي وأن الانضمام إلى الحركة الإسلامية سيجبر الأنظمة على الاعتراف بإسلامية الشارع.

ولكن مرافقي الغنوشي كانوا يرفضون فكرة التنظيم السياسي وطالبوا بإبقاء الحركة الإسلامية في تونس بعيدة عن متاهات التحزّب والسياسة، والاسترسال في العمل الثقافي والتعليمي والتربوي والاجتماعي وإعطائه الأولوية ضمن أنشطة الجماعة الإسلامية.

ومن الذين عارضوا فكرة التنظيم من قادة الحركة هم أحميدة النيفر وصلاح الدين الجورشي وزيّاد كريشان. وأسسوا هؤلاء جماعة تكاد تكون مناقضة لنهج الغنوشي أطلقوا عليها اسم «الإسلاميون التقدميون» لم تحظ بكثير من الاهتمام وتركزت كل الأضواء على تحركات الشيخ راشد الغنوشي.

وترجع بدايات الحركة إلى أواخر الستينات تحت اسم الجماعة الإسلامية التي أقامت أول لقاءاتها التنظيمية بصفة سرية في أبريل (نيسان) سنة 1972، ومن أبرز مؤسسيها راشد الغنوشي أستاذ الفلسفة، والمحامي عبد الفتاح مورو والدكتور المنصف بن سالم وانضم إليهم لاحقا عدد من النشطاء من أبرزهم صالح كركر والحبيب المكني وعلى العريّض. البداية كانت بإقامة حلقات في المساجد ومن خلال الانخراط بجمعيات المحافظة على القرآن الكريم، هذا النشاط لقي في الأول ترحيبا ضمنيا من قبل الحزب الاشتراكي الدستوري (الحزب الحاكم في عهد الحبيب بورقيبة)، بل إنه استغل الحركة الإسلامية واستعملها في مواجهة التيار اليساري المهيمن وقتها على المعارضة وعلى المؤسسات الجامعية.

وظل الغنوشي لسنوات في الصفوف الأمامية سنة 1974 حين سمح لأعضاء الحركة بإصدار مجلة «المعرفة» التي أصبحت المنبر الفعلي لأفكار الحركة، وكذلك في أغسطس 1979 حين أقيم بشكل سري المؤتمر المؤسس لحركة الاتجاه الإسلامي وخلاله تمت المصادقة على قانونها الأساسي الذي انبنت على أساسه هيكلة التنظيم. ولم تكن أفكار راشد الغنوشي هي المستهدفة من قبل نظام بورقيبة بل الأفكار الإسلامية ككل، حيث لم يسمح لتلك الأفكار بالخروج إلى العلن. ومع ذلك واصل راشد الغنوشي صحبة مجموعة من النشطاء العمل، وعقدوا المؤتمر الثاني بشكل سري أيضا في مدينة سوسة يومي 9 أبريل (نيسان) 1981 في الفترة نفسها التي عقد فيها الحزب الاشتراكي الدستوري مؤتمره الاستثنائي الذي أعلن فيه الرئيس الحبيب بورقيبة أنه لا يرى مانعا في وجود أحزاب أخرى إلى جانب الحزب الحاكم.

الغنوشي يبدو أنه أراد أن يجرب مدى مصداقية بورقيبة من خلال الإعلان عن الحركة في مؤتمر صحافي عقده الغنوشي وعبد الفتاح مورو وتقدمت الحركة بمطلب رسمي للحصول على الترخيص، ولكن السلطات التونسية وعدت بدراسة الطلب وعوضا عن ذلك قامت بإلقاء القبض عليه في 18 يوليو (تموز) 1981 مع قيادات الحركة ليقدموا في سبتمبر (أيلول) للمحاكمة بتهم عديدة من بينها «الانتماء إلى جمعية غير مرخص لها»، و«النيل من كرامة رئيس الجمهورية‏»، و«نشر أنباء زائفة»، و«توزيع منشورات معادية». وحكم على الغنوشي ومورو بالسجن عشر سنوات ولم يفرج عن الشيخ راشد الغنوشي إلا في شهر أغسطس (آب) 1984 إثر وساطة من الوزير الأول محمد مزالي. في حين أطلق سراح مورو عام 1983.

ولكن سياسة لي الذراع التي اعتمدتها السلطات مع الحركة أدت إلى صدامات مع ترهل نظام الحكم وهو ما جعل الكثير من الملاحظين يتهمون حركة الاتجاه الإسلامي بالتحضير لانقلاب عسكري على الحبيب بورقيبة يوم 6 نوفمبر (تشرين الثاني) سنة 1987 قبل يوم واحد من قيام زين العابدين بالاستيلاء على السلطة.

وكانت الصدامات قد عرفت أوجها سنة 1987 وأدت إلى الحكم على راشد الغنوشي بالأشغال الشاقة مدى الحياة وتوجيه الحكومة اتهاما للحركة بالتورط في التفجيرات التي استهدفت 4 نزل سياحة في جهة الساحل.

وتولى راشد الغنوشي قيادة حركة النهضة أكثر من مرة وذلك من سنة 1972 إلى 1980 ومن شهر أبريل (نيسان) 1981 إلى شهر يوليو (تموز) من سنة 1981. وعاد إلى قيادتها من جديد في شهر نوفمبر (تشرين الثاني) من سنة 1984 إلى غاية شهر أغسطس من سنة 1987.

وتشير المراجع التاريخية إلى أنه قضى قرابة ربع قرن على رأس قيادة الحركة الإسلامية في تونس. وهذا الوضع ربط بين صورة الغنوشي وصورة الحركة الإسلامية في تونس، وأصبح اسم الغنوشي مرتبطا بالحركة التي ظلت محل انقسام بين التونسيين، إذ هناك من يساندها ويدعمها بكل الطرق وهناك من يعترض على وجودها ونشاطها. وقد ساعده في ذلك رفض السلطات التونسية منذ الاستقلال في عهدي بورقيبة وبن علي، وإلى حد بداية سنة 2011 تكوين حزب سياسي له مرجعية دينية.

ولكن الغنوشي كذلك هو إحدى الشخصيات السياسية التونسية التي نالت أحكاما قضائية قاسية، فقد حكم عليه بالسجن 11 عاما سنة 1981 كما حكم عليه سنة 1987 مدى الحياة. وعلى إثر أحداث سنة 1991 حكم عليه غيابيا مرة أخرى بالسجن مدى الحياة. وسبق أن حوكم غيابيا سنة 1998 بالسجن مدى الحياة. ولكن منطق الثورة التونسية غير الكثير من الأشياء.

ولم تتوقف سياسة التضييق على الحركة مع وصول بن علي إلى السلطة، فقد اتهمت حركة النهضة بالاعتداء على شعبة التجمع الدستوري الديمقراطي (حزب بن علي الحاكم) في باب سويقة في 17 فبراير (شباط) 1991 وكذلك تفجيرات نزل في سوسة والمنستير سنة 1986 مما أسفر عن جرح 13 سائحا. وقد اعترفت الحركة بمسؤوليتها عن أحداث باب سويقة في فبراير (شباط) من سنة 2011 مؤكدة أنها أخطاء فردية ارتكبها بعض شباب الحركة الذين كانوا يعانون من القمع وفي ظل غياب قيادات الحركة سواء بالنفي أو في السجون.

وقام النظام الجديد منذ الأشهر الأولى بالإفراج عن أغلب أعضاء الحركة المسجونين. وفي 7 نوفمبر (تشرين الثاني) 1988، وكانت الحركة من بين الموقعين على وثيقة الميثاق الوطني التي دعا إليها الرئيس السابق بن علي كقاعدة لتنظيم العمل السياسي في البلاد، خرج الغنوشي من السجن وشاركت حركته في الانتخابات التشريعية في مايو (أيار) 1989 تحت لوائح مستقلة، وحصلت (حسب النتائج المعلنة) على نحو 13 في المائة من الأصوات.

وفي فبراير (شباط) 1989 غيرت الحركة اسمها إلى «حركة النهضة» للتقيد بقانون الأحزاب الذي يمنع «إقامة أحزاب على أساس ديني» إلا أن طلبها بالترخيص جوبه بالرفض من طرف السلطة. وفي 28 مايو 1989 غادر راشد الغنوشي البلاد في اتجاه الجزائر، وقد تولى الصادق شورو رئاسة المكتب السياسي للحركة منذ مايو 1988.

انتقل الغنوشي إلى ليبيا وبقي فيها شهرا وبعدها ذهب للسودان ومكث فيها بضعة أيام، وبعد ذلك طلب اللجوء للمملكة المتحدة حيث قضى فيها 22 سنة في المنفى الإجباري.

ولكن هجرة راشد الغنوشي لقيت الكثير من الانتقادات على المستوى المحلي، فقد رأى فيها قياديو الحركة وخاصة القواعد التي تعرضت للتشريد والفصل عن العمل والتنكيل بهم في السجون أن خروج الغنوشي من تونس مثل هروبا من الساحة السياسية وترك منظوريه من الحركة أمام مصير مجهول، والحال أن كل القواعد قد انضمت إلى الحركة بعد أن سمعت خطب الغنوشي واطلعت على كتبه ومؤلفاته. وبداية من سنة 1990 اصطدمت الحركة بعنف مع السلطة وقد بلغت المواجهة أوجها أثناء أزمة حرب الخليج. في مايو 1991 أعلنت الحكومة إبطال مؤامرة لقلب نظام الحكم واغتيال الرئيس بن علي، وشنت الأجهزة الأمنية حملة شديدة على أعضاء الحركة ومؤيديها وقد بلغ عدد الموقوفين حسب بعض المصادر 8000 شخص. وواصل نظام بن علي التضييق على وجود الحركة وقاومها بكل الوسائل رغم انتقادات المنظمات الدولية.

وبعد سقوط حكم بن علي أكد الغنوشي أنه مع الديمقراطية وضد الخلافة الإسلامية وقدم حركة النهضة على أساس أنها حركة مدنية لا تنوي الاستيلاء على الحكم بالقوة بل تعمل على المشاركة السياسية وفق الطرق السلمية بعيدا عن منطق العنف.

ولئن لم تعلن الحركة في بيانها التأسيسي أنها مرتبطة بالإخوان المسلمين فإن كثيرا من المصادر تذكر أن رئيس الحركة راشد الغنوشي يعتبر حركة الإخوان حليفا ولكنها ليست مرجعية، إلا أن راشد الغنوشي رئيس الحركة ومؤسسها حاصل على عضوية مكتب الإرشاد العالمي لجماعة الإخوان المسلمين حسب مصادر أخرى. ويبدو أن النموذج التركي قد أغرى راشد الغنوشي بعد أن أغرى نموذج كمال أتاتورك الحبيب بورقيبة في فترة أولى بعد استقلال تونس. ولعل النجاح الذي عرفه ذاك النموذج والنجاحات الاقتصادية التي حققها هي التي قد تكون النموذج المفضل لحركة النهضة خلال السنوات القادمة.

راشد الغنوشي وبعد رجوعه إلى تونس بداية سنة 2011 بعد أيام قلائل من الإطاحة بنظام بن علي، صرح لوسائل الإعلام قائلا «اليوم لم يعد الناس يخافون منّا، الحركة الآن تشهد إقبالا من كلّ الفئات وسنفتح قريبا باب العضوية وتقديراتنا أنّه سيكون لنا مليون عضو، كلّ طبقات المجتمع مقبلة علينا فلماذا نحتاج إلى تمويل من الخارج».

عاد راشد الغنوشي إلى تونس بعد أكثر من 22 عاما من اللجوء السياسي ببريطانيا، واستقبله بمطار تونس قرطاج الدولي أكثر من 20 ألفا من أنصار حركة النهضة. وأكد الغنوشي منذ عودته، على عدم نيّته الترشح لأي منصب سياسي، وأنه سيغادر رئاسة حركة النهضة في أول مؤتمر تعقده الحركة بعد الإطاحة بنظام بن علي. ولعل النتائج المحققة في انتخابات المجلس التأسيسي التونسي تؤكد الإطاحة بمعظم خصومه السياسيين سواء منهم الذين دافعوا عن الحركة الإسلامية خلال محنتها أو الذين أعملوا فيها خناجرهم. وكل الملاحظين يؤكدون على الدور الحيوي الذي لعبه راشد الغنوشي لإعادة النفس الديني إلى البيوت التونسية بعد عقود من عمليات التغريب والتغافل عن مسألة الهوية في المجتمع التونسي.

ومن الواضح أن حركة النهضة تعيش بدورها حراكا سياسيا كبيرا تترجمه العلاقات المتنافسة بين التيار الذي حوكم وقضى سنوات في السجون التونسية وبين التيار الذي انتظر خارج البلاد وعاد ليجني الثمار بعد الثورة. راشد الغنوشي يمثل اليوم رجل وفاق بين مختلف التيارات السياسية حتى وإن عبر البعض من القيادات الجديدة عن نيته التخلص من القيادات «القديمة» لكن السؤال الآن يبقى حاضرا: هل يغادر الغنوشي البيت قبل أن يقرر البعض بداية تنظيفه، أم يبقى داخله، مواصلا إصلاحاته.. وأفكاره التي أوصلت الحزب إلى دفة الحكم.

 

 

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 18:27

الخوانجي: كائن هلامي ذو شعر كصوف الخروف (أو يلتحف في كيس قمامة إذا أخذ في المؤنث) يرى نفسه رب الأرباب ويعتبر الآخرين عبيده يتحكم فيهم ويحكم سيفه في رقابهم وينزه نفسه عن الخطأ وينسبه دائما لغيره ويرى في أبسط الإختلافات كفرا يجب معاقبة صاحبه ويغضب حين يعترض عليه عبيده. خلاصة القول: هو التناقض بعينه، لكنه لا يملك عينين ليرى أنه أتفه من حشرة

 

. http://tinyurl.com/ragaladyboy

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 15:45

La régie nationale des Tabacs et des allumettes et la manufacture des tabacs de Kairouan ont annoncé hier, dans un communiqué, qu’en application d’un arrêté du ministère des Finances en cours de publication, les prix de vente aux consommateurs des cigarettes sont modifiés à partir du 27 octobre 2011 comme suit:

Désignation des produits Prix de vente aux consommateurs (en millimes)
1- Cigarettes (Paquets de 20 )
-          Jaich Ks

-          Bousette filtre

-          Constellation

-          Cristal Ks

-          20 mars inter

-          20 mars inter légère

-          20 mars inter menthole-20

-          Mars inter silver

-          Haras

-          Cristal extra

-          Cristal légère

-          Cristal légère Eve

-          Cristal légère Menthole

-          Saphir

-          Royale Menthole

-          Royale Longue

-          Gouloise Blonde

-          Gauloises Blondes Légères

-          Royale Légère

-          Peter Stuyvesant

-          Dunhill Inter

-          Merit Mild

-          Lucky Strike filtre

-          Winston silect

-          Camel filtre

-          Camel Light

-          Marlboros  Ks

-          Marlboro Light

-          Monte Carlo

-          Monte Carlo light

-          Kent premium light

-          Kent super light

-          Kent Ultra light

-          Royale Ks classic

-          Royale Ks menthole

-          Lucky Strike light

-          Merit ultra light

-          Winston light

-          Merit slims

-          Marlboro original gold

-          Dunhill light

-          Dunhill filtre

-          Marlboro touch gold

-          Monte carlo ultra light

2- Produits spéciaux (paquet 250g)

-          Maassel sidi pacha au jurak

-          Maassel toffah

-          Maassel Nanna

-          Maassel Farawla

-          Maassel Maalem au Toffah

-          Maassel super chicha

-          Maassel Maalem au Toffah ( 100 gr)

-          Jurak Jannet et Fawekeh ( 1000 gr)

280

400

700

1,250

2,050

2,050

2,050

2,200

470

1,750

1,750

1,750

1,750

1,900

3,650

3,650

3,700

3,700

3,650

4,000

4,450

4,450

4,450

4,000

4,000

4,000

4,450

4,450

3,200

3,200

4,450

4,450

4,450

3,650

3,650

4,450

4,450

4,000

4,450

4,450

4,450

4,450

4,450

3,200

—————————————————————————-

5,000

5,000

5,000

5,000

5,000

5,000

2,200

12,000

Les prix des autres produits monopolisés demeurent sans changements.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 15:40

Ces jours-ci, Hachemi Hamdi ne cessera de faire couler l’encre, sa fulgurante ascension « surprise » aux élections de la Constituante l’avait placé sous les projecteurs.

Dans une interview diffusée sur les ondes de Radio Express FM aujourd’hui, jeudi 27 octobre 2011, Hachemi Hamdi semble rappeler à Rached Ghannouchi, la date du 23 juillet 2008.

Le jour où Rached Ghannouchi aurait remis à Hachemi Hamdi,en présence d’un penseur saoudien, une lettre adressée à Ben Ali lui demandant de lui accorder la possibilité de négocier un arrangement. Hamdi a déclaré avoir faxé la lettre à Ben Ali qui aurait refusé la  proposition de Ghannouchi.

Hachemi Hamdi a déclaré être en possession de cette lettre.

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