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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 22:22

http://www.4shared.com/file/74517915/39aad184/119___.html

هو يحمل مختارات من ملحمة الشاهنامة (كتاب الملوك) أو (ملحمة الملوك) للشاعر الفارسي الفردوسي والتي قضى في تأليفها وإعادة صياغة بعض فصولها أكثر من ثلاثين عاماً بين عامي 977، 1010 ميلادية، معتمداً على الروايات الشفاهية والنصوص النثرية التي تحيط بتاريخ الأديان والثقافات ومأثورات الأساطير في إيران، ومقتدياً بمحاولات سابقة لنظم الملحمة, لم تجد طريقها لتبصر النور، لكنها واجهت لعنة القتل والبطش والحروب.

تبدأ المختارات المنشورة في هذا العدد بقصة خلق العالم والإنسان في واحدة من أقدم الديانات الشرقية (الديانة الزرادشتية) ومن ثم الدخول إلى أخبار ملوك فارس وتظهير مناقبهم وقصص عشقهم وتعظيم حروبهم لاسيما مع جيرانهم الطورانيين الأتراك وكذلك أخبار عن قيصر، وفصل عن حملة الإسكندر المقدوني إلى الشرق لتصل إلى عصر الملوك الساسانيين الذين يمثلون آخر السلالات الحاكمة لبلاد فارس قبل مجيء الإسلام.

ورغم أن البطولات كثيرة في هذا العمل ومتنوعة وتمتد على مئات السنوات عبر صعود الأمم وانحدارها، ورغم دهرية بعض الأبطال وزوال بعضهم الآخر سريعاً، إلا أن «المكان ـ الأمة» يبدو البطل الأبرز الحافل بثقافات وأساطير وأحداث وأخبار شتى. مثلما يبدو المستوى التعبيري في هذه الملحمة هو الأيقونة الخاصة للغة الفارسية التي لم تجد نصاً مقدساً تسبح في أثيره وتعبر العصور كما هو الحال مع الشاهنامة. ‏

مختارات «الشاهنامة» اختارها وقدم لها الروائي اللبناني حسن داوود معتمداً على تصحيح الترجمة وتحقيقها لعبد الوهاب عزام بعد أن كانت هذه الملحمة قد نقلت إلى العربية على يد أبو الفتح البنداري في بدايات القرن الثالث عشر الميلادي .

http://www.kitabfijarida.com/archive.html
لو تتفضل وتزور هذا الموقع لتحمل أعدداد أخررى من كتاب في جريدة

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 12:22

La religion sera la cause principale de la chute du monde islamique. C'est d'ailleurs ce que dit Hamed Abdel-Samad, le romancier et essayiste égyptien dans son livre "Der Untergang der islamischen Welt", paru en septembre 2010, traduit en octobre 2010 et publié sous le titre "سقوط العالم الإسلامي". Tout est logique et bien pensé dans son essai. À lire pour comprendre la profondeur de la merde dans laquelle nagent les musulmans. http://utopia-666.over-blog.com

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 14:41
Goulag et Démocratie de Mohamed Talbi

 

L’Avenue ce jour là était calme : les passants étaient là, les bezness étaient là, les péripatéticiennes aussi. Toute cette atmosphère respirait la liberté.
Heureux étais-je donc mais aussi fier, d’aller acheter un livre à Tunis : la joie d’enfin retrouver des lectures intéressantes à la libraire El Kitab se mêlant à la fierté du constat de la liberté (re)trouvée.
Mon choix s’est porté sur un gros livre gris et à la couverture peu engageante : Goulag et Démocratie de M. Mohamed Talbi.
Revenu chez moi, et ayant lu les première pages du livre, l’enthousiasme du moment laissa rapidement place à une grande déception : Comment est-ce possible ? Comment expliquer un écrit d’une si mauvaise qualité d’un penseur aussi brillant ? Que s’est-il passé pour que Talbi nous délivre cela ?
Quelle déception !
En guise d’introduction, l’auteur commence par se plaindre qu’aucun éditeur n’ai voulu publier son livre et qu’il a donc obligé de le publier à son compte. A la lecture, je comprends mieux le refus des éditeurs.
Ce livre, bien qu’il ne soit pas sans intérêt n’est tout simplement pas fini, il n’est pas abouti. Ce livre n’est pas du niveau qu’on attendrait d’un penseur de la trempe de Talbi : répétition des propos (parfois des pans entiers de textes se retrouvent mot à mot dans différents endroits du livre), sujet mal ficelé et déstructuré (on comprends où il veut en venir, mais il n’y arrive tout simplement pas, se perdant en circonvolutions complexes et inutiles), argumentation faible et incohérente et j’en passe…
Dans ce texte de plus de 300 pages, Talbi établi un état des lieu des libertés sous le régime Ben Ali jusque dans les années 2007/2008, décortique et théorise les raisons qui sont, d’après lui, à l’origine de la soumission des peuples arabes à leurs régimes dictatoriaux. Il présente également des portraits de militants des droits Humains que notre pays connaît bien aujourd’hui. Bien que l’encensement dont Sihem Ben Sedrine soit le sujet me gêne personnellement.
Au vu donc des sujets abordés, le livre ne manque certainement pas d’intérêt, mais il lui manque cette touche qui transforme un brouillon en livre, celle qui fait de la banalité en une chose digne d’intérêt. Talbi aurait dû relire et faire relire son texte car à cause de cette faute, à mon sens inexcusable, son livre perd une part importante de son impact. Et c’est ainsi qu’un possible coup de maître ne se trouve qu’être un coup dans l’eau.
En fin de compte, qui suis-je, diriez vous, pour critique M. Talbi? Vous avez parfaitement le droit de vous le demander mais ma pensée n’engage que moi même et aussi arrêtée puisse-t-elle être, elle n’en reste pas moins pleine de sincérité et de légitimité.
Goulag et démocratie – Mohamed Talbi – A compte d’auteur

Prix : 20 DT en Tunisie. 20€ partout ailleurs.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:01
Liturgie du bordel

"Petite histoire des lieux de débauche" d'Édith Huyghe (éditions Payot). © Rue des Archives

'); ]]> Click here to find out more!

La luxure ne s'improvise pas : dicteria, lupanars, bouges ou bordels... à chaque époque, les lieux de débauche se choisissent en fonction de ses goûts et de son rang. Derrière la permissivité de certaines civilisations, les lits publics s'imposent comme un outil de défense de l'ordre social. Dans un bel exercice d'érudition, Édith Huyghe s'abandonne au plaisir, partagé, de la dissection des lieux de débauche à travers le temps. On y croise l'insatiable épouse de l'empereur Claude s'adonnant à la prostitution compulsive ou un empereur chinois qui s'était fait fabriquer une voiture à cheval "aux roues asymétriques qui donnent le mouvement nécessaire à un prince fainéant". Au regard de ceux qui nous ont précédés, nous vivons une époque bien prude.

 

"Petite histoire des lieux de débauche" d'Édith Huyghe (Payot, 190 p., 18,50 euros).

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 15:11
Lecture : « Traité d’Athéologie » de Michel Onfray

Ayant à peine fini la lecture du « Coran au risque de la psychanalyse » de Olfa Youssef, je me devait intellectuellement et moralement de contre balancer la thématique extrêmement religieuse de ce livre par une lecture plus laïque ou en tout cas moins empreinte de religion. Le choix s’est donc porté sur ce « Traité d’Athéologie » de Michel Onfray.


Un titre trompeur

Un traité est défini par Wikipedia comme un « manuel d’instructions […] qui forme un sujet d’étude ». Vu cette définition, on serait donc en droit de s’attendre, en se fiant au titre du livre, à ce que son contenu soit pédagogique, instructif et constructif ou du moins initiatique. Malheureusement, il n’en est rien.

Le livre nous présente, sur des centaines de pages, des illustrations fort documentées sur la haine que les religions ont des femmes, du corps, des plaisirs et de la vie. Il expose leurs misogynie, leurs consécration des valeurs masculines, leurs fascination pour l’au-delà et leurs obsession de la mort. Il détaille les contradictions entre les religions monothéistes et les contradictions de ces religions en elles-mêmes. Il déconstruit certains mythes du judaïsme, du christianisme et de l’Islam et montre à quel point ces religions ont fait de morts à cause de leurs intolérance, de leurs visées expansionnistes et leurs dogmatisme.

Il y a certainement un intérêt à décrire tout cela, à compliquer ces faits, mais un tel travail ne peut se prétendre être un traité. Il serait plutôt qualifié de pamphlet.

Car à limiter l’athéisme dans l’illustration du simple rejet des religions monothéistes, Onfray ne tomberait-il pas finalement dans ce même travers d’extrémisme qu’il reproche aux fondamentalistes religieux ?

 

Dépasser le simple rejet de la religion

On aurait aimé lire et en apprendre plus sur les valeurs véhiculées et promues par l’athéisme, ainsi qu’une meilleure définition des réalités qu’il recouvre : quel est son système de valeurs ? Comment l’Homme peut-il vivre dans un environnement libéré des contraintes religieuses et déistes ? Comment l’Homme peut-il se substituer à la divinité afin de créer son propre référentiel moral ?

Voilà ce qu’aurait dû être un « Traité d’Athéologie » : une introduction aux mécanismes complexes et riches de la pensée purement humaine, une présentation d’une morale humaine et humaniste et tant d’autres sujets qu’il serait trop long et fastidieux de lister ici.

Car contrairement à ce que laisse penser Onfray dans son livre, l’athéisme ne se bâtit pas qu’au travers du rejet des religions. Certes ce rejet en est un élément fondateur, mais l’athéisme le dépasse pour bâtir un système de valeurs et une morale indépendante des référentiels religieux. La conception athéiste est une vision détachée des référentiels déistes et profondément ancrée dans l’humain. L’athéisme ne serait-il pas finalement la meilleure illustration de l’Humanisme ?

L’athéisme militant n’est, à mon avis, pas celui exposé dans ce livre par Onfray : violent, excessif, extrême. L’athéisme ne peut se résumer à un rejet, aussi fort et franc soit-il de la religion et du fait religieux, car l’athéisme est aussi et avant tout un mode de pensée tolérant, ouvert au dialogue et à la critique, à l’écoute de la société et concerné par le fait religieux. L’athéisme ne se construction pas aux dépends des religions, il se construit à leur côté, il se nourrit d’elles pour s’entretenir et se développer car sans religion, point d’athéisme.

 

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Nouvelles lectures en cours : « De la démocratie en Amérique » d’Alexis de Tocqueville et « Révolution, Consulat, Empire » de Michel Biard, Philippe Bourdin et Silvia Marzagalli.

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 12:45

Richard Dawkins, Robert Laffont, (2008, 432 pages) . "Imaginez, avec John Lennon, un monde sans religion... Pas de bombes suicides, pas de 11 Septembre, pas de Croisades, pas de chasses aux sorcières, pas de Conspiration des poudres, pas departition de l'Inde, pas de guerres israélo-palestiniennes, pas de massacres de musulmans serbo-croates, pas de persécutions de juifs, pas de"troubles" en Irlande nu Nord, pas de "crimes d'honneur", pas de télévangélistes au brushing avantageux et au costume tape-à-l'oeil. Imaginez, pas de Talibans pour dynamiter les statues anciennes, pas de décapitations publiques des blasphémateurs, pas de femmes flagellées pour avoir montré une infime parcelle de peau..." (Richard Dawkins)

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 13:20

ﻳﺆﻛﺪ ﻓﺮﻳﺪ ﻓﻰ ﺍﻟﻤﻘﺪﻣﺔ ﺃﻥ ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ ﻫﻮ ﺍﻷﻭﻝ ﻟﻪ ﺑﻌﻴﺪﺍً ﻋﻦ ﺍﻟﺴﻴﻨﻤﺎ، ﻭﻫﻮ ﻋﻨﻮﺍﻥ ﺍﻟﻌﺎﻣﻮﺩ ﺍﻟﺬﻯ ﻛﺎﻥ ﻳﻜﺘﺒﻪ ﻓﻰ ﺻﻔﺤﺔ ﺍﻟﺴﻴﻨﻤﺎ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻛﺎﻥ ﻳﺤﺮﺭﻫﺎ ﻓﻰ ﺟﺮﻳﺪﺓ ﺍﻟﺠﻤﻬﻮﺭﻳﺔ. ﻭﻣﻮﺿﻮﻉ ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ، ﻫﻮ ﻣﻘﺎﻻﺕ ﺳﻤﻴﺮ ﻓﺮﻳﺪ ﺍﻟﺘﻰ ﺍﻋﺘﺒﺮﻫﺎ ﺍﻟﺒﻌﺾ ﺳﻴﺎﺳﻴﺔ، ﻭﻟﻜﻨﻬﺎ ﻛﻤﺎ ﻳﺤﺐ ﺃﻥ ﻳﺼﻔﻬﺎ "ﻣﻘﺎﻻﺕ ﻋﻦ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﺑﺎﻟﻤﻔﻬﻮﻡ ﺍﻟﺼﺤﻴﺢ"، ﻭﻫﻮ ﺍﻟﻤﻔﻬﻮﻡ ﻏﻴﺮ ﺍﻟﺸﺎﺋﻊ ﻟﻠﺜﻘﺎﻓﺔ ﻛﻤﺎ ﻳﺸﻴﺮ ﻓﺮﻳﺪ، ﻭﻳﻘﻮﻝ ﻓﺮﻳﺪ ﺇﻧﻪ ﺑﺪﺃ ﻧﺸﺮ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻤﻘﺎﻻﺕ ﺑﻌﺪ ﺗﺠﺮﺑﺔ " 1981،1980 " ﺑﻌﺪ ﺃﻥ ﻣﻨﻌﻪ ﺭﺋﻴﺲ ﺗﺤﺮﻳﺮ ﺍﻟﺠﻤﻬﻮﺭﻳﺔ ﻣﺤﺴﻦ ﻣﺤﻤﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﻨﺸﺮ، ﻭﻣﻦ ﺍﻟﺴﻔﺮ ﺑﺴﺒﺐ ﻣﺸﺎﺭﻛﺘﻪ ﻓﻰ ﻟﺠﻨﺔ ﻣﻘﺎﻭﻣﺔ ﺍﻟﺼﻬﻴﻮﻧﻴﺔ، ﺍﻟﺘﻰ ﻋﺎﺭﺿﺖ ﺍﺷﺘﺮﺍﻙ ﺇﺳﺮﺍﺋﻴﻞ ﻓﻰ ﻣﻌﺮﺽ ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ ﻷﻭﻝ ﻣﺮﺓ، ﻭﺗﻢ ﺍﻟﻘﺒﺾ ﻋﻠﻰ ﺟﻤﻴﻊ ﺃﻋﻀﺎﺀ ﺍﻟﻠﺠﻨﺔ، ﻭﺍﻟﺘﺤﻘﻴﻖ ﻣﻌﻬﻢ ﺃﻣﺎﻡ ﻧﻴﺎﺑﺔ ﺃﻣﻦ ﺍﻟﺪﻭﻟﺔ. ﻭﻳﻘﺴﻢ ﻓﺮﻳﺪ ﻛﺘﺎﺑﻪ ﺇﻟﻰ 4 ﺃﻗﺴﺎﻡ، ﺍﻷﻭﻝ ﻋﻨﻮﻧﻪ "ﻗﺒﺮﺍﻥ ﻳﺤﻜﻤﺎﻥ ﻣﺼﺮ" ﻭﺍﻟﺜﺎﻧﻰ "ﺍﺣﺘﻼﻝ ﻭﺗﺤﺮﻳﺮ ﺍﻟﻜﻮﻳﺖ" ﻭﺍﻟﺜﺎﻟﺚ "ﺍﻟﻨﻈﺎﻡ ﺍﻟﻌﺎﻟﻤﻰ ﺍﻟﺠﺪﻳﺪ" ﻭﺍﻟﺮﺍﺑﻊ ﺑﻌﻨﻮﺍﻥ "ﻋﺎﻟﻢ ﻣﺎ ﺑﻌﺪ 11 ﺳﺒﺘﻤﺒﺮ". ﻭﺣﻮﻯ ﺍﻟﻘﺴﻢ ﺍﻷﻭﻝ ﻣﻦ ﺍﻟﻤﻘﺎﻻﺕ "ﻗﺒﺮﺍﻥ ﻳﺤﻜﻤﺎﻥ ﻣﺼﺮ" ﺍﻟﻤﻘﺎﻻﺕ ﺍﻟﺘﻰ ﻛﺘﺒﻬﺎ ﻓﺮﻳﺪ ﺑﻴﻦ ﻋﺎﻣﻰ 1983، ﻭ1989، ﺃﻣﺎ ﺍﻟﻘﺴﻢ ﺍﻟﺜﺎﻧﻰ "ﺍﺣﺘﻼﻝ ﻭﺗﺤﺮﻳﺮ ﺍﻟﻜﻮﻳﺖ" ﻓﻴﺤﻮﻯ ﺍﻟﻤﻘﺎﻻﺕ ﺍﻟﺘﻰ ﻛﺘﺒﻬﺎ ﻓﺮﻳﺪ ﺑﻴﻦ ﻋﺎﻣﻰ 1990، ﻭ1991، ﻓﻴﻤﺎ ﺟﻤﻊ ﻓﺮﻳﺪ ﻓﻰ ﺍﻟﻘﺴﻢ ﺍﻟﺜﺎﻟﺚ "ﺍﻟﻨﻈﺎﻡ ﺍﻟﻌﺎﻟﻤﻰ ﺍﻟﺠﺪﻳﺪ" ﺍﻟﻤﻘﺎﻻﺕ ﺍﻟﺘﻰ ﻛﺘﺒﻬﺎ ﻓﺮﻳﺪ ﺑﻴﻦ ﻋﺎﻣﻰ 1992، ﻭ2000" ﺃﻣﺎ ﺍﻟﻘﺴﻢ ﺍﻟﺮﺍﺑﻊ، ﻓﺄﻭﻝ ﻣﻘﺎﻝ ﻓﻴﻪ ﻳﺮﺟﻊ ﺗﺎﺭﻳﺨﻪ ﺇﻟﻰ ﻋﺎﻡ 2002.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 18:53

قبل أقل من سنة، تحديداً في 18 حزيران )يونيـــو( 2010 رحل الروائـــي البـــرتغالي جوزيه ساراماغو عن عمر ناهز الـ 87 عاماً. ويبدو أن صاحب »كل الأسماء« حقق خلال هذا المسار الطويل والشائك كل ما كان يصبو إليه على الصعيد الأدبي. ومع أن هذا التصور لا يستقيم في حقل الكتابة الإبداعية التي تسلب صاحبها، كما هو معروف، فضيلة الشعور بـ »الامتلاء والكمال«، لكن ساراماغو الذي دخل متاهة الأدب برواية »أرض الخطيئة« )1947(، وصمت بعدها لنحو عقدين ليعاود الظهور بديوان شعري، استطاع أن ينجز مشروعاً أدبياً طموحاً قاده عام 1998 إلى نيل جائزة نوبل في الآداب. أربعون كتاباً منحت ساراماغو شهرة واسعة ليس في بلاده البرتغال فحسب، بل في العالم قاطبة. ترجمت أعماله إلى لغات كثيرة. ولم تكن اللغة العربية بعيدة من هذا التأثير العابر للحدود، إذ استقبلت العربية معظم أعماله مثل: »كل الأسماء« و »العمى« و »انقطاعات الموت« و »الذكريات الصغيرة«... وسواها وصولاً إلى رواية »قايين«؛ الرواية الأخيرة للكاتب، والتي صدرت ترجمتها العربية، أخيراً، عن دار دال )دمشق - 2011( بتوقيع صالح علماني. نحن، هنا، إزاء عمل أدبي خاص يتلمس، بحذر، زوايا حساسة وقلقة. عمل يختلف عن العالم الروائي الفريد لساراماغو الذي دأب على اختلاق افتراضات صادمة طارئة ليبني عليها مقولاته الأدبية المتمحورة حول موضوعة الإنسان وطبائعه ورغباته وقناعاته وتطلعاته وآلامه وآماله. في رواية »العمى« يفترض الكاتب بلداً يصيب العمى كل سكانه، وفي »انقطاعات الموت« يتخيل ساراماغو بلداً ينقطع عنه الموت وما يتبع ذلك من مفارقات، وكوميديا سوداء. وفي »الطوف الحجري«، تنفصل الجزيرة الإيبيرية عن أوروبا وتسبح عائمة في المحيط الأطلسي. وإلى جانب هذه العوالم السوريالية المتخيلة، طرح ساراماغو مواضيع مألوفة، كما في رواية »بالتزار وبليموندا« التي تتناول قصة حب تدور في برتغال القرن السابع عشر، ورواية »كل الأسماء« التي تدين البيروقراطية. أما في رواية »قايين«، فيلجأ ساراماغو إلى تاريخ موغل في القدم، عبر الاتكاء على مرجعية دينية راسخة تتمثل، هنا، في »العهد القديم«. وتعدّ هذه الرواية استكمالاً لروايته السابقة »الإنجيل بحسب يسوع المسيح« التي ناقشت، بدورها، ما ورد في »العهد الجديد«. يعود ساراماغو في روايته »قايين« إلى السرديات الأولى في التوراة، ويختار من هذا السفر الديني الحافل بالقصص والمرويات، حكايات معينة تشترك، معاً، في صوغ قصة بطله قايين؛ هذا الاسم الملحمي الذي تسرب، في هذا الشكل أو ذاك، إلى ثقافات الشعوب المختلفة، واستقر في الوجدان بتعابير شتى، ووفق سياقات متباينة. يسير ساراماغو مع بطله قايين عبر الدروب والوهاد، وعبر القفار والسهول اليانعة، ويستقر معه في الكهوف وعلى سفوح الجبال ليصحب قارئه في رحلة أدبية تُطلعه على المدن والبلدات، وعلى قصور الطغاة والزاهدين، وعلى ساحات القتال والنزاعات موظفاً الدلالة الدينية التاريخية للأسماء والمواقع على نحو تهكمي ساخر طبع، على الدوام، كتابة ساراماغو. ومع أن المرجعية الأساسية، هنا، هي التوراة، غير أن ذلك لا يحتم عقد مقارنات بين هذه النصوص وبين ما يرويه ساراماغو، فمثل هذا الإجراء قد يقود إلى محاذير وسجالات لم ينجُ منها ساراماغو نفسه. لقد أخذ الكاتب نصيبه الوافر من النقد والاحتجاج من طرف رجال الدين، وحماة اللاهوت، سواء لأجل هذه الرواية أو روايته السابقة »الإنجيل بحسب يسوع المسيح« التي أدت إلى تدخل الحكومة البرتغالية لعرقلة ترشيحها لجائزة أدبية أوروبية مرموقة. هذا الأمر دفع ساراماغو، عام 1992، لمغادرة وطنه البرتغال للاستقرار في مقاطعة لانزاروتي الإسبانية في جزر الكناري، حيث أقام حتى وفاته، وذلك في ما يشبه الاعتصام الرمزي ضد حكومة بلاده. روايته »قايين«، كذلك، أثارت ردود الأفعال والانتقادات نظراً لجرأتها في مقاربة الديني. وفي معزل عن هذا الضجيج، ينبغي النظر إلى هذه الرواية بوصفها نصاً أدبياً صرفاً يسترجع أصداء ذلك التاريخ الراسخ، ويقتفي أثره من زاوية فنية ليحصل منه على الأمثولة والعبرة والحكمة. رواية »قايين« هي نوع من إعادة البناء للسرديات الكبرى الواردة في العهد القديم، وغيره من النصوص الدينية. تبدأ الرواية بخروج آدم وحواء من »جنة عدن« إثر تذوقهما ثمرة شجرة المعرفة. ولعل هذه البداية التي أسست لمفهوم »الذنب أو الخطيئة«، والتي قادت الكائنين البشريين الى التمييز بين الخير والشر تختزل مضمون الرواية القائم على هذه الثنائية. بعد الخروج من الجنة ومجيء الأولاد، يقدم قايين على قتل شقيقه هابيل، ليصبح إنساناً مطارداً هائماً على وجهه. يشهد قايين بنفسه، بعد ذلك، على أحداث كبرى، إذ يلتقي بإبراهيم ويرى برج بابل العظيم الذي أراد به البشر الوصول إلى السماء، فهوى بنفخة واحدة، ويصل إلى سفح جبل سيناء وعبادة الناس لعجل ذهبي. وترد حكاية مدينة أريحا التي تهدّم سورها بدوي أبواق من قرون الكباش، ثم أُهلك كل من فيها من رجال ونساء، شباب وشيوخ، وكذلك الأبقار والأغنام والحمير، وحكاية الفيضان وسفينة نوح، وحكاية أيوب الذي امتحنه الله في ماله ورزقه. باختصار، تحفل الرواية بشخصيات كثيرة من التوراة وكذلك ترد أسماء يشوع وموسى وهارون ولوط... وغيرهم. ويجتهد ساراماغو في تقديم وصف موجز لكل شخصية، ثم يناقش تصرفاتها وسلوكها من دون أن يغرق في البعد اللاهوتي المعقد. عبر كل هذه المحطات التي تنطوي كل واحدة منها على حمولة دينية طاغية، تستلزم مجلدات لتفسيرها، يمضي ساراماغو نحو مناقشة مواضيع معقدة مثل الأبدية والطبيعة البشرية ورغباتها والسلطة والاستبداد والحياة والموت. تتزاحم الأسئلة والتأملات والهواجس على نحو غير تقليدي، وتختلط الأصوات والمصائر والأقدار بإيقاعات متسارعة يعرف ساراماغو كيف يضبطها في شكل متناغم لا يخلو من التشويق. ولعل براعة ساراماغو لا تقتصر على نسج حكايات جديدة بناء على قصص قديمة معروفة وشائعة، وإعادة مجريات التاريخ وفق تصور حداثي، إذا جاز التعبير، بل هو يمضي بالسخرية إلى نهاياتها القصوى مستخدماً الطرافة والكثير من المرح والخفة، فيأتي السرد طازجاً متخففاً كأنه يناقش قضايا وشؤوناً حياتية معاصرة. لا مجال هنا للخوض في طبيعة الاحتجاجات التي واجهت الرواية وصاحبها. ساراماغو يركز على ثنائية الخير والشر وعلى الخطيئة والغفران وعلى الثواب والعقاب محاولاً الاهتمام بصوته الخاص كراوٍ، هنا، وكروائي لطالما عُرف عنه الدفاع عن القضايا العادلة في هذا العالم. يسرد ساراماغو هذا المحتوى الإشكالي بأسلوبه الساخر المعهود، فالكلمات تتدفق من بين أنامله كنشيد متساهل، وبلا أي تعقيد. ومع أن المنحى الفلسفي الوجودي يطغى على هذا العمل، مثلما نجد في أعماله الأخرى، لكنه يعتني بجمله وعباراته كي تكون قريبة الى القارئ ومألوفة. وهو يهتم بطرائق السرد وأسلوب البناء متوسلاً، خلال ذلك، لغة رشيقة تنأى عن الإنشاء المجاني... فهو يستغل مفردات اللغة في شكل موفق ومكثف في السرد والحوار والوصف وكأنه يخشى عليها من النضوب. إنه يختزل القصص والحكايات التي شغلت مئات الصفحات، وسكنت القلوب والعقول على مدى قرون إلى رواية لا تتجاوز مئتي صفحة في ترجمتها العربية )187 صفحة من القطع المتوسط(.

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 06:23
À l'heure où s'ouvre le 39e Festival international d'Angoulême, dont il est l'un des Grands Prix, Georges Wolinski, qui est également le président du prix de la BD du Point, frappe très fort. Tout d'abord, sa monumentale Sexualité des Français de De Gaulle à Sarkozy propose une anthologie de ses dessins les plus audacieux, entre pornographie joyeuse et sentimentalisme émouvant. En outre, il est l'objet d'un documentaire au titre évocateur (J'étais un sale phallocrate) que lui consacre Arte et qui sera diffusé le dimanche 30 janvier. Entretien avec un glorieux survivant d'Hara Kiri, plus vivant que jamais. Le Point : Pourquoi avoir fait le choix, dès vos débuts de dessinateur, de vous intéresser à la sexualité ? Georges Wolinski : Je suis né juste avant la guerre, à Tunis. C'était une époque où les tabous et les interdits régnaient. Le seul moyen que j'avais d'accéder à la découverte de la sexualité, c'était par les livres : les Mémoires de Casanova, L'amant de lady Chatterley... Si l'on voulait faire autre chose que flirter, la seule solution était d'aller voir des prostituées. Et on ne couchait pas beaucoup avant le mariage. Ma première femme était vierge, alors que ma seconde épouse, Maryse, que j'ai rencontrée dans l'ambiance de 1968, était déjà une femme libérée, ce que l'on appelle "une femme à pilule". À la lecture de votre ouvrage, plus que la sexualité des Français, c'est la sexualité des femmes qui semble avoir évolué. Du point de vue du désir, les hommes n'ont probablement pas beaucoup évolué, alors que les femmes ont des audaces qu'elles n'avaient pas auparavant. Lorsque j'étais jeune, les femmes de 50ou 60ans n'imaginaient pas être des objets de désir, ce qui est totalement différent aujourd'hui. Ce qui a changé chez les hommes est le regard qu'ils portent sur les femmes. Moi, c'est en côtoyant des féministes que j'ai perdu progressivement l'identité de phallocrate qui me collait alors à la peau. La bande dessinée d'aujourd'hui vous semble-t-elle moins audacieuse et sensuelle que celle de votre jeunesse ? Lorsque j'étais rédacteur en chef de Charlie Mensuel, j'ai publié des auteurs qui allaient très loin, comme l'Italien Guido Crepax [auteur de nombreuses adaptations de la littérature érotique comme Justine ou Histoire d'O, NDLR]. D'aujourd'hui, j'ai bien aimé le Happy Sex de Zep, qui poursuit ce qu'on a entrepris il y a quarante ans avec Hara-Kiri. © Wolinski/Drugstore
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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 12:06
Certains livres doivent être lus dans la jeunesse, et ne jamais être relus ensuite. Plus tard dans la vie, ils ne nous font pas, ou plus, l’effet secrètement escompté par l’auteur: la vie est passée par là avant eux, et nous a appris, bon an mal an, ce que le livre était censé nous révéler ou nous transmettre… Il arrive même parfois que l’argument du livre se voit contredit, battue en brèche par la vie. Lorsque nous lûmes pour la première fois Le Mythe de Sisyphe , vers l’âge de trente ans, soit approximativement l’âge auquel Albert Camus écrivit son livre, nous fûmes enthousiasmés par sa lecture. Hélas, dix ans plus tard, l’impression qu’il nous fit à sa relecture n’était plus la même. Qu’avions-nous appris entre-temps? Deux choses toutes simples: tout d’abord, que le suicide n’est jamais une question théorique, voire philosophique, et rarement un choix raisonné; or, on sait que Camus ouvre son «Mythe» sur cette question, qu’il estime centrale. Pour celui qui passe à l’acte, le suicide est le seul, l’ultime remède apportée à une souffrance, devenue intolérable… Quant au mythe de Sisyphe lui-même, qu’une tradition tenace érige en symbole de notre condition d’homme, la vie nous a appris qu’il n’était peut-être pas nécessaire de traîner son rocher – comprenez la condition humaine, ce fardeau? – sur la pente de la montagne. A quoi bon, n’est-ce pas, rouler ce fameux rocher vers le haut de la montagne, puisqu’il s’obstine à retomber avant d’avoir atteint le sommet? mieux vaut se débarrasser de lui, et donc le laisser en bas, et la gravir sans lui… Moyennant quoi, et c’est d’ailleurs la dernière phrase du livre d’Albert Camus: «Il faut imaginer Sisyphe heureux»; le bonheur n’est jamais qu’un état d’esprit.
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