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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 22:58
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Si la matière grise était rose, personne n’aurait de cafards. Ou l’on aurait, tout au plus, des cafards roses, c’est-à-dire des cafards qui n’en sont pas. Alors au lieu de s’offrir des roses, les amoureux s’offriraient des cafards.




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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 22:50
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L'amour?

C’est le seul mot français qui change de sexe en se reproduisant. Il désigne ce besoin instinctif qui porte l’homme vers la femme et vice-versa. Mais... Les plus grands amours sont asexuées, inachevés, c’est-à-dire solitaires... donc onanistes.

L’amour est une sorte de virus qui peut se reproduire aussi bien en solo qu’en duo ou en groupe! (On a même créé un virus informatique nommé "I love you" en l’an 2000, comme pour célébrer l’arrivée du troisième millénaire. Sacrée maladie dévastatrice que l’amour...!)

L’amour divin n’est guère plus doux!




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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 22:48
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L'amitié est un mot vague qui désigne certaines relations essentiellement basées sur l’argent et le profit. Généralement opposable au mot "amour" qui lui désigne celles ayant pour but le sexe et le plaisir. (C’est dire que toutes les relations humaines sont plus ou moins basées sur le profit! Mais la nuance n’a aucune place ici...!) Jules Renard dit, je ne sais plus où dans son Journal: «Amitié: mariage de deux êtres qui ne peuvent pas coucher ensemble.»







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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 22:34
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L'adultère, c'est le fait de tromper son conjoint et de lui traîner l’honneur (qui, le plus souvent, ne vaut pas un sou) dans la boue à travers des relations extraconjugales. C’est souvent une activité menée conjointement par les deux conjoints, chacun de son côté. Familièrement, on appelle ça cocuage.


«La femme adultère, chez les Saxons, on la brûlait. Chez les Égyptiens, on lui coupait le nez. Chez les Romains, on lui coupait la tête. Aujourd'hui en France, on se moque de son mari.» (Alphonse Karr.)



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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 22:31
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Adam est le premier homme, selon l’Islam, le Christianisme et le Judaïsme. Personnage problématique autour duquel tournent plusieurs questions inexpliquées: est-ce qu’il avait, comme nous, un nombril? Comment s’est-il pris pour engrosser Ève? De quelle couleur était sa peau?







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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 21:58
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Le mot "ablation" est un nom féminin; il désigne le fait d’enlever ou de supprimer quelque chose: un organe, par exemple.

Quel beau monde on aurait si l’on pouvait y réussir une ablation du cerveau sur les fanatiques et les imbéciles! C’est atroce comme traitement, mais, de toute façon, ces gens-là n’ont pas besoin de cerveau!

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 21:52
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Choisissez et cliquez pour accéder à l'article en question:

Ablation Adam Adultère
Amitié Amour Cafard






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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 21:50
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[Cette introduction a été écrite pour la version numérique de notre dictionnaire initialement intitulé "Le Thésaurus critique universel", que vous pouvez vous procurer sur le site: http://stores.lulu.com/oniris2008. Le titre a changé, oui, mais le fond est le même et le contenu aussi. Bonne lecture à vous tous!]

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UNE CERTAINE PHILOSOPHIE EN GUISE D’INTRODUCTION

 

J’aurais aimé intituler ça "Avis aux lecteurs", comme dans les vieux livres, mais, au dernier instant, j’ai eu un pressentiment. Alors ai-je décidé de ne pas utiliser une expression aussi dénuée de sens. On ne donne pas des conseils à un lecteur, surtout s’il est intelligent et maître de sa propre pensée. La preuve, c’est que j’ai toujours été attiré par ce qui s’éloignait de la pensée de Monsieur Tout-Le-Monde... Lire Alfred Jarry: quel régal! Lire Jules Renard, surtout ce qu’il écrit dans son Journal: une merveille inoubliable! Lire le Journal des Goncourt: quelle aventure et quelle complicité dans le quotidien le plus trivial comme dans leur vie littéraire! Lire Sade: quelle adorable horreur! Lire Guillaume Apollinaire, André Breton: quelle grande fenêtre sur l’immensité! («Toutes les grandes lectures sont une date dans l'existence,» a dit on ne peut plus justement Alphonse de Lamartine, mais je suis, comme toujours, incapable de citer la source... Qu’on m’excuse pour ces trous de mémoire!) Les autres lisent Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, mais moi je n’ai rien à foutre de ces saloperies ramassées au dernier étage de l’imagination...! Je me fous de cette imagination qui vous fait voir ce que personne n’a jamais vu et qui vous racontent des choses que personne n’a jamais connues! Peut-être que ça représente certaines qualités pour certains, mais, franchement, ça ne me dit rien. C’est de la langue elle-même que j’ai besoin et soif, de ses tares, de ses qualités, de ses faiblesses, de ses capacités, de cette imagination qui émane des mots eux-mêmes... Ainsi ai-je commencé mon voyage sur les chemins de la poésie... J’avais passé au moins vingt ans dans les bras des Muses, à chanter et à déchirer mes chansons, à écrire et à effacer mes écritures... Vingt ans passées à fréquenter des poètes, des romanciers et des livres, c’est beaucoup, n’est-ce pas? Il y a là de quoi dégoûter le plus optimiste des hommes de tout ce qui existe... C’est vrai, ça! Si je suis pessimiste, nihiliste, athée et iconoclaste, c’est à cause de ça: à cause de mes fréquentations, dont peu sont vraiment irréprochables... Et encore!

On ne donne pas de conseils aux lecteurs, ai-je dit, mais la littérature, c’est comme un virus... Alors, si vous en êtes arrivé jusqu’à cette page-ci, c’est que vous avez fait un long chemin; je peux donc me rassurer quant à votre état: vous êtes déjà contaminé!

Le seul conseil qui s’impose au début de ce livre: mettez votre conscience et vos préjugés, et, si vous pouvez, ajoutez-y toutes vos idées... (Et n’oubliez pas vos armes! C’est équipé d’un détecteur de métaux... Fallait bien y penser, n’est-ce pas? Une seule arme y est permise, c’est celle qui constitue l’essence même de ce livre: l’humour.)

Il y a un bon mot qui fut dit une fois par Jonathan Swift, l’auteur des Voyages de Gulliver, et qui dit: «Les hommes veulent bien que l'on rie de leur esprit, mais non de leur sottise.» Ce qui va suivre est, par conséquent, déconseillé aux moins de dix-huit ans, déconseillé aux fanatiques, déconseillé aux croyants, déconseillé aux politiques, déconseillé aux idéalistes, déconseillé aux maris, déconseillé aux femmes, déconseillé aux féministes, déconseillé aux imbéciles, déconseillé aux hommes trop intelligents, déconseillé aux bonnes gens, déconseillé aux hommes honnêtes, déconseillé aux amoureux, déconseillé aux couples, déconseillé aux chèvres, déconseillé aux brebis, déconseillé aux vaches (folles ou pas)... (Et si je n’en étais pas l’auteur, croyez-moi, je me le serais interdit à moi-même...!) Ce livre est également déconseillé aux épileptiques (car il est lui-même une forme d’épilepsie), aux hystériques, aux psychotiques, à tout ceux qui se sentent mal et n’acceptent pas de rire de leur malaise... Je crois que c’est tout; alors, si vous vous reconnaissez, sachez qu’il est grand temps de rebrousser chemin...

Heureux sont ceux qui n’ont pas de cervelle; mais, malgré tout, et surtout malgré la haine qu’ils n’ont jamais cessé de m’inspirer, je ne peux m’empêcher de les plaindre, car ils ne connaîtront jamais (je me permets de souligner ce mot-là, non pas parce qu’il est important – car rien n’est important dans ce monde, ni dans aucun autre – mais simplement parce que je suis l’auteur de ce texte!) la saveur de ces mots que j’ai alignés et organisés sur ces feuilles, un peu par amour et la plupart du temps avec humour... Dommage! Mais le plus consternant, c’est qu’ils ne sauront jamais que ça existe. Enfin, tant mieux! Ils peuvent continuer à croupir dans la boue de leur imbécillité; d’ailleurs, je n’avais pas l’intention d’interrompre leur baignade...!

Ce livre a été beaucoup médité, profondément pensé et repensé, dont quelques passages ont été écrits une dizaine de fois dans le but d’en perfectionner (plusieurs autres ont été écrits dans le seul but de paraître dans certains blogs et forums sur Internet, mais ils ont dérapé et ont atterri ici pour une raison ou une autre, mais essentiellement pour ce qu’ils apportent à cet ensemble), mais il ne m’appartient pas, si je puis dire, dans ce sens qu’il est le résultat de beaucoup d’influences et d’un grand nombre d’auteurs lus et relus durant toutes ces années... (Il est nécessaire de préciser que son exécution s’est échelonnée sur plusieurs années, à travers plusieurs versions dont les fragments de journaux et les recueils d’aphorismes et de maximes que j’ai écrits jusqu’à maintenant ne sont que des reflets moins parfaits et plus concis.) Je dois beaucoup à certains: la logique qui parle et qui reste glaciale et détachée à E.M. Cioran; l’humour ravageur qui se fout de tout à Coluche et Pierre Desproges, ces deux hommes désopilants qui m’ont beaucoup amusé (remarquez que dans le mot "amusement", il y a le mot "Muse"!); le style enroulé comme un serpent à cornes à Jules Renard (qui dit, par exemple, que «l’humoriste est un homme de bonne mauvaise humeur...»); la caleçonnade à Alfred Jarry (dont l’éternel "merdre" continuera de résonner jusqu’à la fin des temps); l’autodérision à Woody Allen; l’humour noir et l’humour acide à une myriade d’autres écrivains plus ou moins connus dont beaucoup de surréalistes... (Même les anciens ont leur mot à ce propos! Je ne pourrai jamais exprimer ce sentiment qui me submerge chaque fois que j’ai la chance de lire des paroles comme celles-ci, qui sont d’ailleurs le fruit de la pensée de Voltaire: «Il y a très peu d'hommes vraiment originaux; presque tous se gouvernent, pensent et sentent par l'influence de la coutume et de l'éducation.» Ça pourrait remplacer un livre entier!)

Qu’il soit bien entendu et compris que tout cela ne constitue aucunement une attaque contre les religions, ni contre des personnes bien déterminées. (Athée, je n’ai que faire de toutes les religions qui existent sur cette terre; mais je respecte cette volonté et cet espoir que les gens cherchent dans la religion. Cela fait partie de ces illusions nécessaires dont l’homme a besoin pour continuer à exister.) C’est une tentative faite pour mettre un peu d’ordre dans mes idées, un projet d’inventaire des tares et des idées reçues qui constituent l’héritage de bon nombre de ces gens qu’on qualifie d’"humains" alors qu’ils n’en ont rien. On le comparera aux caricatures blasphématoires scandinaves qui ont défrayé les chroniques en 2006, on parlera également des Versets sataniques de Salman Rushdie, ce livre qui a valu à son auteur une retentissante fatwa des plus risibles; on demandera que ma tête soit coupée, peut-être... (Un ami internaute m’a dit, après avoir lu quelques extraits de ce livre, épousant à merveille mon style et ma manière de dire les choses: «Ça fait partie de ces choses qu’on ne relit pas et qu’on continue de maudire jusqu’à la fin. Acide, iconoclaste, nihiliste, méchant... Je ne trouve même pas les mots qu’il faut pour le qualifier. Tu finiras par te faire beaucoup trop d’ennemis, mon cher... Félicitations! Tu as trouvé un bon moyen pour te faire assassiner! Tu sera certainement célèbre après!») Mais, avant de faire le moindre geste, qu’on prenne la peine de lire ce livre sans lui appliquer le moindre préjugé, on verra que toute tentative faite pour me faire taire ou me punir y est qualifiée d’absurde. On se tue pour des vérités qui n’ont rien de vrai à part leur relativité; alors, à quoi bon?

Pour finir, juste un petit conseil que je me vois bien obligé de vous donner, ne serait-ce que pour justifier ce qui va suivre (bien que tout cela soit le plus naturel du monde, d’autant plus qu’il y a beaucoup d’écrivains qui ont été beaucoup plus forts que moi dans cette discipline): qui ne sait pas rire de tout ne trouve jamais la lumière...

Voilà, tout est dit. À vous de choisir maintenant entre continuer le voyage et tourner les talons.

 

Bonne lecture.



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